Qui sommes-nous ? Vaste question qui alimente les débats philosophiques et la quête des origines de l’Homme depuis la nuit des temps, et pourtant… Savoir faire la part des choses entre les différentes facettes de notre identité pourrait nous apporter bien plus que de la compréhension…

Voici en tout cas quelques lignes qui devraient vous en dire un peu plus…

 

Imaginez un jouer de tennis qui se contracte pour prendre son élan, un skieur qui se rigidifie en dévalant la piste ou un golfeur qui frappe la balle comme un bucheron ; absurde non ?

C’est pourtant ce qui se passe lorsque nous nous fixons, nous rentrons nous aussi dans des comportements absurdes et inadaptés ; nous résistons à ce qui est et adoptons des comportements BARJ.

Nous sommes collés à quelque chose sans pouvoir nous en séparer ; ce sont parfois des croyances qui nous détruisent sans que nous en soyons conscients !

Amusons-nous à approfondir un peu plus…

Si l’on vous demande qui vous êtes, qu’allez-vous rajouter après le ‘je suis’ ? Allez-vous répondre « Je suis docteur, directeur, artiste, mère au foyer, ingénieur… » ou tout autre titre relatif à la fonction que vous occupez dans votre vie ?

Êtes-vous collé à ce titre, à ce rôle ? Comment vous sentez-vous dans ces habits ?

Si l’on vous demande de vous définir sans mettre de nom ou de titre, qu’allez-vous répondre ? Vous utiliserez probablement des qualificatifs ou des états émotionnels : « je suis joyeux, triste, wouah, miam ou bof, amusé, frustré… »

Vous aurez donc à ce moment-là plus d’états et de comportements possibles selon les situations. Ce qui signifie que dans toutes ces réponses, aucune n’est véritablement durable puisque tous les termes que nous pouvons employer pour nous définir peuvent varier à tout moment…

En fait, nous sommes beaucoup plus que ces titres, ces états ou ces qualificatifs ; nous vivons ce qui se passe un auteur qui joue un rôle défini en oubliant qu’il est l’auteur de la pièce de théâtre…

Et c’est parce que nous nous accrochons à ces rôles prédéfinis par tout ce qui nous a conditionnés depuis notre enfance que nous restons accrochés à la rive sans oser vivre l’expérience que nous propose cette belle rivière qu’est la vie.

Nous résistons à tout ce qui ne correspond pas au rôle que nous jouons, alors que nous pourrions instantanément changer de rôle ; il suffirait juste de lâcher les importances obsessionnelles du mental pour revenir à nos sensations, à notre sensorialité, appliquer consciemment les 4 principes du processus V.O.I.R..

Quand il y a de la résistance dans une entreprise, une famille ou au sein de n’importe quelle organisation, c’est qu’il y a quelque chose qui n’est pas reconnu. Peut être a-t-on omis de prendre en considération les peurs engendrées par un projet de changement, peut-être que nous avons sous-estimé l’importance de l’autre et de sa psychologie, peut-être avons-nous simplement oublié d’écouter et de poser la bonne intention…

Quand nous résistons à lâcher prise sur un conflit, c’est le signe qu’il y a quelque chose à reconnaître : un besoin qui n’est pas entendu ou une blessure que l’on a en nous et qui demande à être accueillie.

Relâcher les résistances, c’est redonner de la liberté et de la puissance à la créativité.

 

 

Voici ce que nous avions envie de résumer sur la notion d’identification.

Mais vous, qu’en pensez-vous? Quelles sont d’après vous les éléments qui chez-vous, peuvent vous empêcher de libérer votre potentiel de créateur de votre réalité?

Merci de nous l’écrire dans les commentaires ci-dessous, nous nous ferons un plaisir de vous répondre !

 

Au grand plaisir de la suite !

Samy Kallel et Olivier Masselot


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