Dans ce monde de plus en plus imprévisible, les vieux schémas sont caducs. L’entreprise est secouée de toute part et ses membres (managers et collaborateurs) n’ont plus qu’une seule possibilité : s’adapter.

L’Approche Neuro-Sensorielle apporte des réponses et des outils à cette nécessité de s’adapter.

Pour cela il y a un prérequis : adopter une « posture d’Observateur » – un observateur curieux, qui accueille ce qui se passe et explore de nouvelles voies.

 

Qu’est-ce que la posture d’Observateur ?

Si l’on prend le dictionnaire, un observateur peut être :

  • une personne qui étudie,
  • une personne qui est chargée d’observer,
  • une personne qui assiste en spectateur à un événement,

Pour l’approche Neuro-Sensorielle, c’est la troisième définition qui nous intéresse.

La posture d’observateur / spectateur se prend par un mouvement conscient de recul face à une situation donnée, mais aussi face à la succession d’événements que constitue notre réalité.

Cela revient à se dissocier de ces événements, à descendre de la scène et se regarder évoluer sans jugement depuis la salle…

Dans cette posture, nous sommes invités à être des spectateurs curieux de tout ! Autrement dit à sortir de notre routine pour prendre conscience de détails qui nous auraient échappé et qui se situent à deux niveaux :

  • à l’extérieur : notre environnement, les situations, les événements, les relations, les comportements, etc.
  • à l‘intérieur : nos pensées, émotions, ressentis, comportements…

En ayant pris ce recul, nous sommes alors capables d’utiliser une compétence fondamentale que nous possédons tous : notre libre arbitre.

 

Observateur et Choix :

En observant ce qui se passe à l’intérieur de nous, nous sommes capables de reprendre le contrôle de nous-mêmes, y compris de notre pensée…

Or, notre pensée est une force. Elle a un impact sur notre état intérieur. Si je pense : « c’est un vrai problème », mon état intérieur sera plus contracté que si je pense : « il y a sûrement une solution ».

Si l’on prend une métaphore, on pourrait dire que la qualité de notre pensée est déterminée par notre choix, par la façon dont nous observons la réalité et surtout, par l’interprétation que nous en faisons

Cette interprétation, c’est précisément ce que l’on appelle le libre arbitre. Cet arbitrage a un impact direct sur notre stress et notre état émotionnel.

 

Choix et conséquences

Une cause produit un effet, mais cet effet ne peut avoir que les caractéristiques de la cause – c’est-à-dire pour illustrer : si je plante des graines de carottes, je ne pourrai obtenir que des carottes, sûrement pas des choux ou des navets.

Le choix que nous faisons – notre interprétation d’une situation – a deux conséquences tangibles dans notre quotidien :

  1. Lorsque nous sommes stressés ou débordés par nos émotions, nous ne pouvons plus être lucides ; nous nous coupons de notre capacité de réfléchir et de faire appel à notre intuition ; il nous est alors difficile d’apporter une bonne réponse à la situation.
  2. Et si l’on évoque la loi d’attraction par une métaphore, on pourrait dire que l’aimant qui déclenche l’attraction génère un phénomène électromagnétique composé
    • de la pensée pour le côté électro
    • et de l’émotion pour le côté magnétisme

 

Cet agrégat « pensée / émotion » attire dans notre réalité des événements qui sont de même nature :

  • pensée tourmentée + débordement émotionnel ou stress => ce que nous appelons le mode défensif = réaction inappropriée et succession d’événements défavorables,
  • pensée constructive + sérénité intérieure => ce que nous appelons le mode adaptatif => bonne réponse et succession d’événements favorables.

 

Observateur et neurosciences

Pour les neurosciences, le mode adaptatif est aussi appelé le mode préfrontal, centre de décision du cerveau, siège de l’intuition, de la sérénité et de la créativité.

Quand nous saurons que le Préfrontal reconstitue la réalité en temps réel, nous pourrons aisément déduire que c’est aussi le siège de la posture d’observateur.

Les outils des neurosciences ont un impact considérable sur notre capacité de nous mettre en observateur, quelle que soit la situation.

Autre chose : qui dit temps réel dit présence ou encore pleine conscience, ce que nous appelons dans notre approche la lucidité.

L’observateur devient agile face aux événements, il potentialise ses ressources et augmente son impact sur sa réalité.

C’est ce qui fait que la qualité de regard de l’Observateur est un levier de performance :

Lucidité dans le regard => fluidité dans l’action

 

L’approche Neuro-Sensorielle, à partir de la lucidité propre à la posture d’observateur, nous guide à travers les incertitudes de notre monde pour développer notre agilité et orienter favorablement l’impact de nos décisions.

Dans le prochain article, nous irons explorer les quatre centres de décision du cerveau et la notion de préfrontalité

 

Le monde est comme un miroir
qui reflète le résultat que nous avons créé.

 

Et vous ?

  • Comment évaluez-vous votre capacité à accueillir ce qui se passe, à être dans le présent, rester dans le non-jugement, à être curieux de ce que vous n’avez pas encore perçu?
  • Vous sentez-vous capable d’observer dès que nécessaire ce qui se passe à l’intérieur de vous?
  • Et lorsque vous êtes face à un collaborateur, vous sentez-vous capable d’observer ce qui se joue chez lui ?
  • Quel est votre niveau d’empathie dans ces moments-là ?

Bonne réflexion, et au plaisir du prochain article 😉

Olivier Masselot et Samy Kallel

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